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Archive de l’auteur lerucherdeladameblanche

Atelier « Initiation à l’Apithérapie »

Stage d’initiation à l’apithérapie

Apithérapie

Venez découvrir l’apithérapie et les vertus des produits de la ruche.

Présentation des apithérapies,

présentation

– des 6 produits de la ruche,
– de leur vertus,
– des précautions d’usage

Dégustation et test des produits de la ruche

Visite du rucher

Tarifs
– Une pers : 55 €
– Duo : 90 €
Famille 3 à 4 : 150€

 

 

https://www.eventbrite.fr/e/billets-initiation-a-lapitherapie-38095102477

Atelier « Initiation à l’Apiculture »

Stage d’initiation à l’apiculture

Ce stage en 3 parties vous permettra de vous familiariser avec le monde des abeilles avant de vous lancer dans l’achat d’une ruche

Présentation de l’apiculture
– les abeilles,
– le travail au rucherApiculture
– le travail en miellerie
– les plantes miellifères

Dégustation de miel et produits de la ruche

Visite de rucher

Tarif :
– 1 pers : 55 €
– Duo : 90 €
– Famille 3 à 4 : 150€

https://www.eventbrite.fr/e/billets-initiation-a-lapiculture-38094788538

#6 – Pollen’n – Boisson d’été au miel et à la cannelle.

La citronnade de l’apiculteur selon Pollen’n ! Avec les beaux jours , le soleil et sa chaleur, quoi de plus rafraîchissant d’une citronnade, au miel et à la cannelle.

Rafraîchissante et revitalisante, cette citronnade au miel est aussi un plaisir à réaliser, surtout quand on a la chance de la faire avec son propre miel ou celui d’un voisin apiculteur

 

Vous pouvez choisir un miel d’acacia pour une boisson légère et fruitée. pour ceux qui préfère une boisson plus forte, vous pouvez dans ce cas opter pour un miel de châtaigner.

Ingrédients :

Pour 1,5 litre de boisson

  • 250 g de miel de fleurs liquide
  • 250 ml de jus de citron jaune
  • 1,5 l d’eau
  • 2 citrons verts
  • 1 cuillère a café de cannelle en poudre
  • 1 bâton de cannelle

 

Étapes de réalisation :

 

  1. Pressez le premier citron.
  2. Couper le second en quartier.
  3. Faites chauffer 200 ml d’eau avec du miel à basse température (25°c).
  4. Versez le jus de citron et le mélange eau et miel dans un pichet.
  5. Ajouter le reste d’eau froide, la menthe fraîche et le citron coupé en morceaux.
  6. Ajouter la bâton de cannelle.
  7. Laisser reposer au réfrigérateur entre 30 à 40 minutes.
  8. Servez cette citronnade maison avec de la glace.

 

Petite originalité :

Utiliser des pots de miel en verre pour servir cette limonade

 

Les effets de ce mélange :

Le miel et la cannelle est un mélange excellent pour aider à lutter contre des désagréments. Cette fusion est l’une des plus intéressantes pour la santé et est utilisée en médecine complémentaire depuis de nombreuses années.

  • Les bienfaits du miel

Le miel est très riche en vitamines (A, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, C, D et K) et en oligoéléments, il contient également des sels minéraux (fer, cuivre, sodium, potassium, zinc, calcium, phosphore), en plus des protides, des glucides et des antibiotiques naturels. Il est antioxydant et prévient bon nombre de maladies.

  • Les bienfaits de la cannelle

La cannelle stimule le système immunitaire, elle est anti-inflammatoire, antioxydante, antibactérienne, antiseptique, antifongique, elle combat les infections, prévient les maladies cardiovasculaires et calme les douleurs. Elle agit aussi sur la fatigue passagère, la dépression, le manque d’énergie, elle améliore la mémoire, la vigilance, elle stimule le système digestif, combat le cholestérol et le diabète.

Cette association peut être consommée sous différentes formes. Différentes études lui reconnaissent des effets sur  :

  • la perte de poids
  • les petits problèmes d’haleine
  • l’acné
  • le vieillissement de la peau
  • le cholestérol
  • la digestion
  • ….

Ceci pourra faire l’objet d’un article une autre fois.

 

 

 

Pollen’n – La Ruche magique ~ 5 ~ « Pollen’n »

~ 5~
 » Pollen’n « 
Je me suis réveillé avec un furieux mal de tête et une drôle d’odeur dans le nez. C’était sans doute dû au venin que ces sales bestioles m’ont injecté, mais j’ai eu toutes les peines du monde à ouvrir les yeux et à distinguer ce qui m’entourait. Tout était flou. Une chose était sûre, en revanche, je n’étais plus dans le jardin, allongé sur le sol, mais dans un endroit clos qui sentait la cire. Mes oreilles aussi ne fonctionnaient pas correctement. J’avais l’impression d’avoir un essaim dans la tête. Ça bourdonnait dans tous les sens. Des milliers d’abeilles me tournaient autour : j’en étais persuadé.
Quelques minutes m’ont été nécessaires pour reprendre possession de mes sens. Quand mes yeux ont enfin répondu à l’appel, j’ai failli les refermer aussitôt. Effectivement, je n’étais plus dehors.
On m’avait enfermé dans une cage étrange tapissée d’une matière dorée. Tout d’abord, j’ai pensé que le vieux Joseph poussait un peu loin le souci du détail. À première vue, et pour l’avoir étudié avec Madame Pinsard, je me trouvais dans une sorte d’alvéole comme celles que construisent les abeilles pour pondre et entreposer le miel. L’apiculteur était un sacré bon bricoleur : c’était plus vrai que nature. Puis, je me suis redressé et, là, j’ai eu un choc. L’ouverture qui se trouvait à mes pieds n’était pas obstruée et ce que j’ai vu m’a hérissé tous les poils. Une abeille gigantesque me fixait de ses cinq yeux. J’avais sacrément dû me cogner la tête en tombant ou c’était une mauvaise blague de l’apiculteur. Quelle que soit l’explication, j’ai hurlé. On a beau faire son courageux devant les potes, devant une telle chose il n’y a pas d’autre option possible.
— Un peu moins de bruit, Bastien. Inutile d’ameuter toute la ruche !
Je ne rêvais pas : l’abeille venait de me parler. Je devais avoir l’air stupide la bouche ouverte et les yeux si écarquillés qu’ils devaient ressembler aux siens.
— C’est impossible, ai-je bafouillé.
— Rien n’est impossible dans le rucher de Monsieur Joseph.
Elle avait une voix toute fluette et aiguë, mais elle n’avait pas l’air dangereuse. Heureusement, car avec la taille qu’elle faisait – ou plutôt que je faisais– je ne pouvais pas survivre à une autre attaque.
— Qu’est-ce que je fais ici ? Et surtout comment j’ai atterri ici ?
— Nous avons estimé que tu étais un bon candidat.
— Un bon candidat à quoi ? me suis-je inquiété, pas vraiment emballé à l’idée de servir de souris de laboratoire à des abeilles.
— Chaque chose en son temps. Pour le moment, sors de là : c’est l’heure de la visite.
D’une de ses pattes poilues, elle m’a fait signe de m’avancer sur le bord de l’alvéole.
J’ai hésité très longtemps, au point qu’elle s’est impatientée :
— Allons, dépêche-toi si tu veux être revenu à temps quand le bus repartira !
Je me suis traîné sur les fesses pour m’approcher.
— Les abeilles ne sont pas carnivores : tu ne risques rien.
J’ai froncé les sourcils.
— J’ai quelques piqûres mal placées qui me prouvent le contraire ! ai-je répliqué.
L’abeille s’est mise rire… Une abeille qui rit… Ça ressemble à un début de proverbe que mon grand-père utilisait pour faire enrager ma grand-mère. Le mien serait sans doute « Abeille qui rit, Bastien qui frémi. »
— Grimpe sur mon dos ! m’ordonna-t-elle alors que j’étais parvenu à ramper jusqu’au bord.
— Ma maman m’a toujours dit de ne pas monter sur les abeilles que je ne connaissais pas…
J’avais beau plaisanter, je n’en menais pas large.
— Et elle a entièrement raison. Je suis ton guide pour le reste de la journée et je m’appelle Pollen’n.
coupure, miel

#5 – Pollen’n – Les indications du miel sur la peau

Qu’est ce que le miel ?

Le miel est un des produits de la ruche que nous offrent les abeilles.

Avec leur langue en forme de trompe, elles vont collecter le nectar des fleurs ou le miellat des arbres et le stocker dans leur jabot pour le ramener à la ruche. Elles vont régurgiter leur collecte dans le jabot des abeilles magasinières. Ces dernières vont le régurgiter de jabot en jabot. Ce phénomène appelé trophallaxie aboutit progressivement à sa déshydratation (Le miel ne comporte moins de 20% d’eau), il s’épaissit et se transforme en miel.

Pour l’usage sur la peau, il faut utiliser exclusivement des miels de nectar, les miels de miellat pouvant contenir des bactéries animales issues des pucerons qui produisent ce miellat.

 


 

Les indications du miel et la peau

coupure, miel

 

Les plaies

  • franches par coupure accidentelle ou par incision chirurgicale,
  • souillées ou infectées,
  • par contusion tissulaire importante avec parfois perte de substance.

Les escarres

  • Les atteintes neurologiques secondaires à des traumatismes, à des accidents vasculaires cérébraux, à des lésions dégénératives conduisent le patient à une immobilisation prolongée et définitive.
  • Certaines situations post chirurgicales peuvent également imposer de longues périodes d’immobilisation.Cette compression aboutit à la constitution d’un escarre dont la cicatrisation pose de graves problèmes. L’utilisation du miel après nettoyage de l’escarre apporte une solution utile et spectaculaire dans la guérison.

Les brûlures

Les brûlures du 1er et 2ème degré bénéficient de l’application immédiate de miel qui amènera rapidement sédation de la douleur, évitera la formation de soulèvement de l’épiderme et accélérera le retour à une peau normale sans trace cicatricielle.

Les gerçures et les crevasses

Ces lésions peuvent se rencontrer au niveau des mains et des pieds.
Ces lésions souvent douloureuses, gênantes à la préhension des doigts, à l’appui des pieds sont volontiers favorisées par la sécheresse cutanée induite par certains traitements comme les traitements avec des pommades ou la chimiothérapie

 


 

Les protocoles d’application du miel

Il est vivement conseillé d’utiliser un miel non chauffé et non exposé à la lumière, produit dans des normes de qualité et d’hygiène.

En cas d’urgence 

Vous pouvez utiliser tous les miels de qualité

Sur plaie 

  1. Nettoyer au sérum physiologique, (détersion)
  2. Sécher la plaie
  3. Appliquer le miel en fine couche,
  4. Couvrir de compresses,
  5. Répéter chaque jour jusqu’à la cicatrisation.

Sur brûlure

  1. Passer la partie atteinte sous l’eau et la refroidir pendant 5 mn
  2. Sécher de manière très délicate
  3. Appliquer le miel en couche épaisse sur la zone brûlée sans déborder,
  4. Couvrir d’une compresse sèche,
  5. Renouveler le pansement tous les deux jours jusqu’à la cicatrisation.

 

les avantages d’un pansement au miel

  1. limite la surinfection,
  2. lutte contre les mauvaises odeurs,
  3. réduit la douleur,
  4. évite l’adhérence au pansement,
  5. détend et ramollit la peau brûlée,
  6. stimule la cicatrisation

Pour aller plus loin, vous pouvez vous former à l’Association Francophone d’Apithérapie

http://www.apitherapiefrancophone.com/produit/formation-apitherapie-2016-2017-module-1-miel/


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Pollens, pollen

#4 – Pollen’n – Frais ou sec, comment consommes-tu le pollen ?

Au fait c’est quoi le pollen ?

Les pollens sont les éléments fécondants mâles des fleurs. Etant immobiles, les plantes doivent trouver des artifices pour échanger leurs gènes par le biais du pollen :

  • Les pollens transportés par le vent dit « anémophiles », sont de petites tailles et plus légers mais aussi très toxiques. Ils provoquent les allergies.
  • Les pollens récoltés par les abeilles dit « entomophiles », sont plus gros et plus lourds, la plante en a fait un aliment pour nourrir l’insecte qui assure la pollinisation en échange de services. Cet aliment est le meilleur pour que les abeilles assurent la pollinisation.

On estime à 70% les espèces végétales entomophiles et donc dépendantes des insectes pollinisateurs.

Le pollen est un aliment essentiel pour l’abeille. La qualité nutritionnelle du pollen dépend :

  • de l’origine botanique de la plante,
  • de la saison de récolte,
  • des conditions climatiques,
  • du modes de transformation et de stockage.

Le pollen récolté frais fermente rapidement et les champignons vont s’y développer. Pour éviter cela deux modes de conservation existent :

Pollens, pollen

  • Le pollen sec. Obtenu par séchage (max 40°) le taux d’humidité est abaissé à 5% à 6%. Ce mode de conservation évite tout développement de microbes. La conservation du pollen sec est de 18 mois environ dans un lieu sec, à l’abri de la lumière.
  • Le pollen frais congelé sous gaz neutre, technique inventée par Patrice Percie du Sert, permet la conservation optimale des propriétés nutritionnelles du Pollen. La conservation du pollen par congélation reste la meilleure façon de conserver ses propriétés antioxydantes. Des études montrent une différence de 60% à 80% selon l’origine botanique des pollens.

 

Dans le cadre de l’alimentation diététique, on consomme du pollen depuis longtemps.

Dans les années cinquante, les premières expérimentations, qui avaient révélé les extraordinaires propriétés du pollen, ont été conduites avec du pollen à l’état frais !

Ce produit naturel serait laxatif, reminéralisant, tonifiant, rééquilibrant et désintoxiquant. Il est riche en vitamines B, C, D et E, ainsi que de potassium, magnésium, calcium, cuivre, fer, silicium, phosphore, soufre, chlore et  manganèse. Il est  indiqué en cas de colites, constipation, diarrhées, asthénie, nervosisme, insomnie, obésité, déminéralisation, anémie, croissance ou inappétence.

Bref, il accumulait de nombreuses vertus !

 

Toutefois, on s’est aperçu que les pelotes de pollen séchées, si elles avaient indéniablement un certain effet laxatif, étaient aussi recouvertes d’une capsule protectrice qui empêchait les minéraux qu’elles contenaient d’être assimilés par le tube digestif.

Le pollen sec, privé des ferments, des antioxydants et des éléments vivants qui faisaient la qualité du pollen frais, passe pendant près de cinquante ans, pour l’aliment exceptionnel… qu’il n’était pas tant que ça !

De nos jours, l’erreur est réparée ! Merci Patrice Percie du Sert……

Les travaux scientifiques ont démontré que le pollen frais était encore plus bénéfique à la santé qu’on le croyait. Dans le pollen frais, la synergie entre des micronutriments antioxydants (caroténoïdes et  tocophérols) et une microflore dynamise à la fois la muqueuse et la flore intestinale.

Au delà du traitement de la constipation chronique, la consommation de pollen frais entraîne :

  • une meilleure synthèse des vitamines du groupe B,
  • un meilleur métabolisme du cholestérol et des sucres,
  • une protection accrue du foie qui ne récupère plus les toxines mal éliminées par les intestins.

Nous constatons souvent la disparition des problèmes hépatiques et une amélioration du teint chez les consommateurs de pollen frais, après seulement quelques semaines de cure.

Le pollen sec a une action laxative quelquefois irritante pour la muqueuse.

Le pollen frais, anti-inflammatoire,  protège et restructure la muqueuse tout en limitant l’effet néfaste du stress sur votre organisme.

C’est pourquoi, il est conseillé de s’offrir une prise massive de pollen frais après tout événement stressant.

En prenant du pollen frais, vous éviterez la détérioration de votre flore intestinale et vous stopperez l’auto-intoxication intestinale générée par les stress de la vie moderne.

 

Quelques exemples de Pollens

 

  • le pollen de ciste contient des caroténoides et assure la protection des muqueuses intestinales (colon fragile, …) et stimule l’appétit, son goût acidulé étant très apprécié des enfants.
  • le pollen de saule (récolté au printemps) contient des substances qui protègent le rétine de l’oeil et aide à prévenir, retarder l’évolution d’une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et s’adresse aussi aux hommes souffrant de problèmes liés à la prostate
  • le pollen de bruyère assure la protection de la sphère circulatoire, il est intéressant pour les varices, hémoroides mais aussi pour le cerveau et notamment la mémorisation.
  • le pollen de chataigner le plus antioxydant convient bien pour la femme après 40 ans entrant dans la période de ménopause.
  • le pollen de pavot, riche en protides et en vitamine C, accompagne idéalement les régimes végétariens.

 

Conseils d’utilisation:

Le pollen frais s’emploie essentiellement en cures, généralement sur 3 à 6 semaines.

Vous pouvez, bien évidemment, en prendre en continu, dans certains cas comme le prostatisme ou les troubles ophtalmologiques. Il est notamment recommandé, en cas de cataractes ou de dégénérescence maculaire liées à l’âge, de « saturer » votre organisme de pollen de saule.

Il est généralement recommandé de consommer 1 à 2 cuillères à soupe bombées de pollen par jour. (soit 15g à 30g.)

Le pollen, une fois décongelé, se conserve tout simplement au réfrigérateur dans un bol recouvert d’un linge.

 

Attention : 

Le pollen récolté par les abeilles n’est généralement pas le même que celui qui provoque les allergies.

Plus de 25% de la population est allergique aux pollens anémophiles (transportés par le vent), et moins de 5% au pollens entomophiles (transportés par les insectes pollinisateurs). Ces derniers ne sont pas plus allergisants que les autres aliments. 

Toutefois, les grands allergiques réagissant à plus de huit ou dix allergènes, peuvent faire une intolérance alimentaire à certains pollens de la ruche, dans ce cas, les pollens sont déconseillés.

 

 

Pour aller plus loin avec les pollens, je vous conseille « Ces pollens qui nous soignent » de Patrice Percie du Sert.

pollens, patrice percie du sert, soignent

pollen'n - la cabane pédagogique

Pollen’n – La Ruche magique ~ 4 ~ « La cabane pédagogique »

~ 4~
 » La cabane magique « 
Pour découvrir leurs « palais » comme disait monsieur Joseph, on est rentrés dans la cabane au toit étrange. Ce n’est qu’à l’intérieur que j’ai compris qu’elle avait la forme d’une alvéole. Madame Pinsard nous a demandé comment s’appelait un parallélogramme à six côtés. Après avoir appelé ça par tous les noms qui nous passaient dans la tête sans trouver le bon, on s’est approchés des grandes baies vitrées et de la moustiquaire qui prenait tout un pan de mur.
— Inspirez fort, les enfants, et sentez le bon air de la ruche ! nous a demandé monsieur Joseph epollen'n - la cabane pédagogique n faisant le clown dans une combinaison de protection qui lui donnait des airs de cosmonaute.
On a tous reniflé avec plus ou moins d’élégance. Ça sentait la cire, le miel et une autre odeur que je n’arrivais pas à identifier.
— Chaque ruche a sa propre odeur pour que les abeilles puissent reconnaître leur ruche. Cette odeur est produite par les phéromones, nous a-t-il expliqué.
Il s’est ensuite tourné vers les ruches derrière lui. Quelques unes avaient été installées sur la terrasse construite devant la cabane pédagogique. Comme palais, on avait vu mieux, mais elles étaient rigolotes. Elles ressemblaient à des petits chalets, peints de toutes les couleurs. On a tous regardé sagement le vieil homme soulever le toit. Tout le monde était étrangement silencieux. Pas une mouche ne volait. Et pour cause… On avait beau être enfermés dans la cabane, des centaines d’abeilles tapaient contre la moustiquaire et ce n’était pas rassurant. Même si monsieur Joseph nous avait dit qu’on ne risquait rien dans la cabane, on se méfiait.
Pendant que l’apiculteur nous montrait un cadre sur lequel s’agglutinaient des milliers d’abeilles, je surveillais du coin de l’œil l’une d’entre elles. Elle était rentrée en même temps que nous. Elle s’était posée sur la vitre à quelques centimètres de mon nez. Elle avait des bouées jaunes aux pattes, un peu comme celles que ma mère m’avait achetées de peur que je me noie dans la piscine.
— Qu’est-ce qu’elle a accroché aux pattes ? ai-je demandé à ma prof.
— Du pollen qu’elle a récolté dans les fleurs.
L’abeille a opiné de la tête. Je vous jure : j’ai vraiment eu cette impression ! Ça m’a tellement perturbé que je n’ai plus rien écouté des explications. Il faisait chaud dans la cabane. Discrètement, je me suis faufilé entre mes camarades pour rejoindre la sortie.
Une fois dehors, j’ai inspiré l’air tout aussi chaud de l’extérieur. Cette visite était interminable. J’ai décidé d’aller explorer le reste du grand jardin. La voix de monsieur Joseph me parvenait toujours, même après m’être éloigné d’une cinquantaine de mètres. Elle s’est vite mêlée à des bourdonnements. J’aurais dû faire demi-tour, mais je ne l’ai pas fait. C’est tellement plus amusant de découvrir les choses sans un adulte derrière le dos ! Je n’ai pas tardé à trouver d’autres ruches au détour d’un bosquet. Elles étaient cachées à l’ombre de grands tilleuls. Il y avait des milliers d’abeilles qui volaient partout. Le bourdonnement était impressionnant et fichait vraiment la trouille. J’ai pris peur. Non, en fait, j’ai paniqué. Monsieur Joseph a eu beau nous répéter qu’elles n’attaquaient que pour se défendre, je venais de mettre les pieds sur leur territoire.
La première piqûre me fit comme une décharge électrique. Il y en a eu une deuxième, une troisième… J’ai vite perdu le compte et connaissance.
L'Eczéma et le miel

#3 – Pollen’n – L’Eczéma et le miel

L’eczéma est une des maladies de peau les plus fréquentes. Bénigne mais désagréable et non contagieuse, elle évolue par poussée, et peut être de forme allergique, aigüe ou chronique. L’eczéma allergique (« dermatite atopique ») se manifeste souvent dès l’enfance, particulièrement chez les jeunes patients génétiquement prédisposés à l’allergie.

Elle est en effet fréquemment associée à d’autres pathologies dites « atopiques » comme l’asthme, la conjonctivite, la rhinite ou l’allergie alimentaire, etc. Les symptômes de l’eczéma varient selon sa forme, mais ils se manifestent souvent par des plaques rouges, des démangeaisons, des croûtes localisées à la surface de la peau, des petites cloques (vésicules) et une peau sèche

L'Eczéma et le miel

Le miel est un ingrédient naturel couramment utilisé dans les traitements cutanés.

Le miel est très efficace pour réduire les irritations sur la peau due à l’eczéma. il apporte également une hydratation de la peau asséchée.

Conseils d’utilisation:

Il est important pour vous d’acheter du miel biologique pur si vous voulez vous débarrasser des problèmes d’eczéma.

  • Laver les zones affectées de la peau en profondeur d’abord, puis séchez.
  • Appliquez du miel directement sur les zones touchées de la peau.
  • Laissez le pendant 10 minutes, puis rincez à l’eau tiède.
  • Répétez l’opération pour trois à quatre fois pour des résultats rapides.

Dans le cas d’eczéma plus sévère

  • Appliquez le miel en une bonne couche de miel additionnée de quelques gouttes de teinture mère de propolis
  • laisser agir 30 minutes
  • Renouvelez cette opération pendant plusieurs jours.

 

Pourquoi ça marche

 

Le miel a des propriétés cicatrisantes, hydratantes et adoucissantes connues depuis des siècles. les propriétés antibactériennes du miel permettent à ce dernier de réduire rapidement l’eczéma.

Ce conseil fonctionne aussi pour le psoriasis.

L’utilisation des traitements de miel pour l’eczéma n’est pas sans risques, en particulier dans certains cas spécifiques. le miel brut peut transporter des bactéries de botulisme toxiques. Les enfants de moins de 12 mois sont particulièrement sensibles à la bactérie, et l’utilisation du miel pour les enfants de cet âge n’est pas recommandée.

Attention : Si vous ne constatez aucune amélioration, consultez rapidement votre médecin ou un dermatologue. Un eczéma est toujours à surveiller car il peut exister une aggravation ou des complications que seul un médecin peut dépister.

Pollen’n – La Ruche magique ~ 3 ~

~ 3~
On est descendus du bus quelques minutes plus tard, rôtis comme des poulets. L’abeille me tournait toujours autour. Madame Pinsard a peut-être raison : elle s’est payé un voyage gratuit en bus pour rentrer chez elle ! Devant le portail, Monsieur Joseph, l’apiculteur, nous attendait. C’était un vieil homme qui ressemblait à un clochard avec un pantalon aux jambes trop larges et trop serré au niveau de sa bedaine. Il portait un drôle de chapeau d’où dépassaient quelques cheveux hirsutes. Il était marrant. À première vue, il avait l’air un peu bourru, mais quand on s’est approchés, un sourire est apparu quelque part dans sa barbe blanche.
— Bienvenusdans le rucher de Pollen’n, les enfants !
— C’est qui celle-là ? m’a chuchoté à l’oreille Gaspard.
Il n’avait pas parlé fort, mais assez pour que monsieur Joseph l’entende.
— Pollen’n est une abeille très spéciale qui va vous guider dans le monde magique de la ruche.
— Vous allez faire sortir une abeille de votre chapeau ? ai-je plaisanté.
Madame Pinsard a râlé et la leçon de morale a duré si longtemps que la petite voix discrète du monsieur s’est perdue dans les jacassements de la pie qui nous servait de professeur. Elle nous disait de bien noter tout ce que l’apiculteur allait raconter ; lui, de laisser tomber nos questionnaires inutiles. J’ai tout de suite apprécié, monsieur Joseph, et, pour une fois, j’ai obéi tout de suite.
— Laissez-vous guider par ma petite Pollen’n, nous a-t-il sorti en désignant quelque chose au-dessus de ma tête.
J’ai levé les yeux. Elle était encore là. Enfin, c’en était probablement une autre, mais l’abeille est venue encore se poser sur la visière de ma casquette. Elle y est restée quelques secondes, puis a repris son envol. Ce n’est pas facile à suivre ces bestioles alors monsieur Joseph a ouvert la marche. On est entrés dans un grand jardin, entouré d’arbres. On s’est dirigés vers une cabane dont on ne voyait pour le moment que le toit à cinq pentes. Bêtement, j’ai cherché des yeux notre guide ailé. Mais, les abeilles, ce n’est pas ce qui manquait dans ce jardin. Tout d’un coup, on a entendu des bourdonnements plus importants. Camille a commencé à sautiller sur place en criant qu’elle avait peur d’être attaquée. Les autres ont fait pareil. Alors monsieur Joseph s’est arrêté et nous a expliqué :
— Les abeilles ne sont pas agressives : elles n’attaquent que pour défendre les intérêts de la colonie.
— Comme de bons soldats ? est intervenu Gaspard.
— Exactement, mais c’est une armée de femelles qui défend son territoire et sa reine. Les mâles, qu’on appelle les faux bourdons, ne possèdent pas de dard…
Alors là, forcément, tout le monde a rigolé. Madame Pinsard a râlé… encore.
— Monsieur, c’est vrai que les abeilles meurent après avoir piqué ? a demandé Benjamin.
— Oui, contrairement à la guêpe, elle ne peut piquer qu’une fois.
— Pourquoi ? a demandé Chloé.
Monsieur Joseph a brandi son index recourbé et a pris une voix de pirate.
— Le dard de l’abeille ressemble à un harpon. Lorsqu’il s’enfonce dans la peau, les chairs se referment sur lui et les crochets du harpon l’empêchent ensuite d’en ressortir. Pour s’échapper, l’abeille doit abandonner une partie de son abdomen contenant la glande à venin. Éviscérée, elle est condamnée à mourir.
— Mieux que The Walking dead ! me suis-je exclamé.
— Tu l’as dit, petit ! Allons-y maintenant. Vous allez découvrir leur palais
Propolis

#2 – Pollen’n – la propolis…. ou les propolis

Ce samedi, sur un marché, une conversation arrive aux antennes de Pollen’n

Une dame demande de la propolis à un apiculteur pour limiter les effets de l’ostéoporose.
Ce dernier lui présente une petite fiole de teinture mère maison et lui propose d’en prendre quelques gouttes tous les matins.

C’est à ce moment que Pollen’n se dit:  » Je sais quel sera mon article cette semaine. »

Propolis

Crédit photo Shutterstock

« Chez votre maraîcher préféré, si vous demandez un légume, vous risquez d’acheter des carottes, alors que vous pensiez à des poireaux…. »  . Pour la ou plutôt les propolis, c’est la même chose.

Les vertus thérapeutiques reconnues à la propolis se multiplient au fil des études scientifiques.
Qu’en est-il réellement de ce produit de la ruche ?

Qu’est ce que la Propolis ?

La propolis, les propolis devrait-on dire, est une substance résineuse recueillie sur les bourgeons et les écorces par des abeilles butineuses. Elles s’en servent comme ciment pour protéger la ruche, et comme antiseptique pour l’assainir.

Considérée scientifiquement comme anti-inflammatoire, antibactérienne, antivirale, hépatoprotectrice et anticancéreuse, la propolis se voit utilisée par les médecines naturelles comme antibiotique.

L’origine botanique précise de la plante détermine le champ d’action. La propolis n’est en réalité pas la même selon la plante qui est butinée par les abeilles qui la produisent, et a donc des propriétés thérapeutiques spécifiques. Il en existe trois principales, classées selon la couleur : brune, rouge et verte.

Les trois couleurs

La propolis la plus courante est la propolis BRUNE est récoltée en Europe sur les bourgeons de peupliers.

• Propriétés : antibactérienne – Antifongique.

• Indications : déséquilibre digestif – Infection bactérienne.

• Mention particulière : rééquilibrage des flores.

La propolis ROUGE est récoltée par les abeilles sur les palétuviers dans les mangroves, ces forêts tropicales luxuriantes. La plus pure se récolte dans les écosystèmes protégés.

• Propriétés  : antivirale – anti-inflammatoire – stimulante immunitaire.

• Indications : infection virale – gêne vasculaire.

• Mention particulière : Ostéoporose et détoxification.

La propolis verte ne se trouve qu’au Brésil. Butinée sur le romarin des champs (Baccharis dracunculifolia), dans des zones hors d’atteinte des pesticides ou autres antiparasitaires, elle est donc extrêmement pure.

• Propriétés : antioxydante – anticancéreuse – stimulante immunitaire.

• Indications : organisme affaibli – peau exposée aux UV et polluants.

• Mention particulière : soutien durant un traitement lourd.

 

La propolis, réellement anticancéreuse

Toutes les propolis sont étudiées depuis plusieurs années pour leur capacité à renforcer l’action des chimiothérapies. Elles permettraient non seulement de réduire le nombre et le volume des métastases, mais aussi de réduire l’un des effets secondaires les plus dangereux du traitement : la baisse vertigineuse des globules blancs et rouges dans le sang. La prise de propolis durant la chimiothérapie ne va pas jusqu’à stopper ce phénomène, mais le réduit significativement.

En synergie avec une chimiothérapie, la propolis verte semble la plus prometteuse. Elle est la seule à contenir une haute teneur en  artepilin C, une molécule hyperactive qui agit sur tous les fronts pour ralentir et empêcher le développement de la maladie. Elle contribuerait en effet à empêcher l’irrigation sanguine et la division de la cellule cancéreuse, et donc sa survie et sa prolifération.

La propolis verte, active sur la peau

Les scientifiques étudient la propolis verte pour ses propriétés antioxydantes très actives sur la peau. Plus concentrée en polyphénols que la propolis brune, la propolis verte s’avérerait très puissante pour protéger l’épiderme des toxines provenant des UV et de l’environnement. Elle serait donc une partenaire naturelle efficace pour ralentir le vieillissement cutané.

La propolis rouge, contre la ménopause et l’ostéoporose

La propolis rouge contient notamment deux molécules végétales, qui ressemblent aux œstrogènes (isoflavones), qui peuvent réduire les désagréments liés au déficit hormonal de la ménopause, comme la perte osseuse et les bouffées de chaleur.

Ce sont aussi des antioxydants permettant de lutter efficacement contre le vieillissement cellulaire. La propolis rouge convient donc « également aux hommes pour les problèmes liés à l’ostéoporose ». Côté produits, la teneur en principes actifs est très importante et pas toujours détaillés par les laboratoires.

 

Pour aller plus loin avec les propolis, je vous conseille « Soignez-vous avec les produits de la ruche » de Nicolas Cardinault

Se siogner avec les produits de la ruche nicolas cardinault

Pollen’n – La Ruche magique ~ 2 ~ « J’aime pas les abeilles ! »

~ 2~
« J’aime pas les abeilles ! « 



Mes craintes se sont confirmées dès qu’on est montés dans le bus. Tout d’abord, Mme Pinsard a choisi la journée la plus chaude du mois de mai pour sa petite virée écologique. Trente-cinq degrés selon la météo, quarante-cinq selon la chemise détrempée de notre chauffeur. Son bus était un sauna sur roues. Gaspard et moi, on s’est installés au fond pour essayer de fuir la musique des années 70 qui s’échappait de la radio. Ce n’était pas difficile étant donné le raffut qu’on faisait.
Le véhicule s’est mis en marche et Mme Pinsard aussi. Ils devaient être branchés sur le même cirPollen'n, la ruche magique chapitre 2cuit. Elle nous avait prévenus : il n’y a pas de petits profits, pas même les dix petites minutes du trajet. Elle a repris le cours qu’elle n’avait pas terminé la semaine précédente. Elle a sorti de sa pochette ses croquis et a interrogé les élèves qui ont eu la bonne idée de se mettre devant son nez. Pendant qu’elle s’extasiait sur l’anatomie de l’abeille, moi je restais ébahi devant l’ergonomie de mon nouveau téléphone portable. Dommage qu’en plus de toutes ses fonctionnalités, il n’avait pas l’application « clim’ ».

 

— Ça doit être pratique cinq yeux.
J’ai levé mon nez froncé vers Gaspard qui regardait la prof d’un air inspiré.
— Qu’est-ce que tu racontes ?
— Ce que vient de dire la prof : les abeilles ont cinq yeux. Tu te rends compte des possibilités ? Je pourrais faire semblant de regarder le tableau tout en écrivant un SMS, répondre à tes mots, copier le cours et surtout garder un œil sur Camille.
J’ai esquissé un sourire. Sacré Gaspard, lui en tout cas ne perdait jamais de vue l’essentiel !
Tout d’un coup, un cri hystérique a retenti dans le bus. Le chauffeur, surpris, a fait une légère embardée. C’était Camille, justement. Elle venait de faire un bond de son siège et pointait la vitre du doigt.
— Une guêpe ! a-t-elle glapi en secouant la tête dans tous les sens comme si la bestiole était collée à ses cheveux.
Il n’en fallait pas plus pour que, dans un périmètre de trois mètres, les filles se mettent à hurler aussi. Les gars se sont moqués, mais, l’air de rien, ils ont mis une distance de sécurité acceptable en eux et le monstre. À croire que Godzilla venait d’apparaître dans le bus. Madame Pinsard est intervenue et a ordonné à tout le monde de s’asseoir. En prof qui n’avait peur de rien, elle s’est approchée de la vitre pour confondre la coupable.
— Ce n’est pas une guêpe, mais une abeille. Qui sait, elle appartient peut-être à Monsieur Joseph ! Son rucher n’est qu’à trois kilomètres du collège et c’est précisément le rayon d’action des abeilles.
— Vous devriez vous approcher pour vérifier si elle n’a pas un « J » tatouer sur le torse. On vous couvre en cas d’attaque, ai-je ironisé.
Les autres ont ricané ; madame Pinsard s’est vexée. Elle n’avait décidément aucun humour.
— Eh bien, Bastien, au lieu de faire le malin, si tu nous expliquais quelles sont les différences anatomiques entre une abeille d’une guêpe.
— Les mêmes que la mère de Florian avant et après son régime.
Deuxième salve de rires. Sauf Florian. Lui aussi n’avait pas d’humour.
— La comparaison douteuse mise à part, ce n’est pas entièrement faux. Il existe une différence de taille entre les deux. La guêpe est plus effilée que l’abeille, plus ronde.
Eh ouais, tous les trente-six du mois, il m’arrivait d’écouter en cours.
— Quoi d’autre ?
— La couleur, a répondu Benjamin, troisième rang, près de la fenêtre, comme en classe. Les guêpes sont noires et jaunes ; les abeilles vont du brun au blond.
Ce n’était pas censé être drôle, mais des blagues douteuses sur le QI variable des abeilles ou sur les fausses blondes ont fusé. Madame Pinsard s’est mise à hurler. Le silence n’est revenu que lorsque le chauffeur, rouge cramoisi, est intervenu pour ramener le calme.
— Madame, c’est vrai pour les couleurs ? l’a questionnée Camille.
— Tout à fait.
— Je suis choquée. Ça veut dire que Maya, c’est de la contrefaçon ?
Madame Pinsard a soupiré. Heureusement pour elle, on arrivait déjà à destination. Tu parles d’une sortie exotique ! Pendant que les autres se préparaient à décoller, je suis resté assis à visionner ma vidéo qui n’était pas terminée.
Je ne l’ai pas vue ni entendue arriver. Les explications de la prof avaient même réussi à la faire oublier. Pourtant, l’abeille n’avait pas quitté le bus. Elle s’est posée sur le haut de mon téléphone. Je me suis demandé si de ses cinq yeux, elle me regardait moi ou les pitreries du youtubeur qui s’agitait sous ses pattes.
Je devais être parano, mais j’ai vraiment eu l’impression qu’elle me fixait.
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